Nous avons tous déjà vécu cette situation : se réveiller en sursaut suite à un rêve effrayant. Les cauchemars sont parfois si intenses qu’il faut quelques secondes pour distinguer le rêve de la réalité. Mais comment les faire disparaître ?
Un reflet de notre inconscient
Le rêve est nécessaire à notre santé mentale, et il est normal de faire des cauchemars. Malgré cela, les cauchemars récurrents perturbent le sommeil, et sont une source d’angoisse. En effet, s’endormir avec la crainte du « mauvais rêve » n’est jamais très agréable. Et cela est valable pour tous les âges. Des terreurs nocturnes du nourrisson à la peur du monstre, on pense souvent que les cauchemars sont réservés à l’enfance. Mais c’est faux : près de la moitié des adultes sont concernés.
Certains seraient néanmoins plus sujets aux cauchemars : les femmes, les personnalités créatives et les personnes souffrant de dépression. D’un point de vue psychanalytique, les cauchemars serviraient à évacuer les tensions négatives accumulées durant la journée. Il en existe plusieurs sortes.
Pour ceux qui ont vécu un choc particulièrement traumatisant, les cauchemars post-traumatiques sont souvent présents. Les personnes revivent l’expérience marquante jusqu’à ce qu’elle soit assimilée.
Les cauchemars idiomatiques, eux, ne sont pas en rapport avec un événement identifié. Le dormeur a du mal à les relier à quelque chose de précis. Un exemple : rêver que l’on se noie alors que l’on n’a pas été en contact avec l’eau. Dans ce cas, le rêve traduit souvent un conflit latent avec une autre personne.
Diverses solutions existent
À chaque type de cauchemar son remède. Tore Nielsen, du Laboratoire des rêves et des cauchemars, s’est penché sur la question. Selon lui, le meilleur moyen d’éliminer les cauchemars idiomatiques est de comprendre leur origine. Ils sont toujours reliés à une situation mal vécue qu’il faut identifier.
Rêver d’une noyade peut signifier que l’on est submergé de travail, et qu’il faut en parler à sa hiérarchie.
Pour les cas de cauchemars post-traumatiques, la psychothérapie est souvent nécessaire, même si le cheminement vers la guérison est long. La première étape est d’accepter la situation, avant de pouvoir apporter une solution effective.
Bien que les rêves soient involontaires, nous pouvons nous exercer à avoir une emprise sur eux. C’est l’objectif de la thérapie par imagerie mentale, inventée aux États-Unis. Grâce à un journal de rêve et à des exercices, le dormeur s’entraîne à trouver une fin heureuse aux cauchemars.
Connaissez-vous d’autres astuces pour échapper aux cauchemars ?