De nombreuses personnes dorment mal ou trop peu. Le bandeau connecté Dreem permet de favoriser le sommeil profond, indispensable à notre santé.

 

Un inventeur passionné

C’est un jeune homme atypique qui est à l’origine de la création du bandeau Dreem. Grâce à son QI de 155, Hugo Mercier passe son bac à l’âge de 14 ans seulement. Durant ses études à Polytechnique, il commence à s’intéresser au cerveau puis aux mécanismes du sommeil.

Ce sujet le passionne d’autant plus que son grand-père est touché par la maladie d’Alzheimer. Il souhaite donc comprendre le mode de fonctionnement du cerveau et ce qui peut l’altérer. Très vite, il réalise l’importance du sommeil.

En effet, une carence en sommeil profond peut engendrer des troubles de la mémoire, et favoriser le développement de maladies. Un mauvais sommeil durant plusieurs mois (ou années) a des corrélations fortes avec l’apparition ou l’aggravation de la maladie d’Alzheimer. Fort de cette constatation, Hugo décide de trouver une solution pour « réparer le sommeil » du plus grand nombre.

Il fonde alors sa société, baptisée Rythm, et convainc Xavier Niel de le soutenir dans son projet. Grâce à lui et à divers investisseurs, il peut lever des fonds : 57 millions de dollars. Cette somme sera utilisée pour concevoir et mettre au point le bandeau connecté Dreem.

 

Bandeau connecté : comment ça marche ?

Le jeune homme et son équipe ont déposé plus de 20 brevets durant la conception du bandeau connecté. Il leur faudra plusieurs années de recherche pour mettre au point le produit et le commercialiser. Son mode de fonctionnement est simple. Pendant la nuit, le bandeau envoie des sons à des moments spécifiques, sons qui permettent d’améliorer le sommeil profond. En journée, les utilisateurs peuvent également avoir recours à l’appli Coach Dreem, pour une thérapie comportementale et cognitive. Dreem est la première solution active créée pour améliorer la qualité du sommeil.

Pour Xavier Niel, le bandeau connecté peut être utile à tous. En effet, il prend comme exemple un étudiant préparant un examen, ou même un soldat avant une offensive. Selon lui, « Tout le monde peut avoir besoin de Dreem ! » Hugo Mercier, lui, souhaiterait que son bandeau soit remboursé par les mutuelles. La raison ? Le rôle du bandeau est aussi de prévenir les troubles engendrés par le manque de sommeil. Grâce à cet aspect préventif, les dépenses à long terme liées à ces maladies seraient ainsi réduites.

 

À l’avenir, le bandeau connecté Dreem pourrait aussi servir à recueillir des données permettant de faire avancer la recherche.